La «War Room» de Facebook, centre névralgique de sa lutte contre la manipulation des élections, est en pause pour le moment, a indiqué lundi le réseau social américain. Elle avait été mise en place avant le scrutin présidentiel au Brésil et les législatives américaines.
Les élections terminées dans ces deux pays, Facebook a confirmé qu’il allait se concentrer sur d’autres parties du monde à l’approche d’échéances électorales, où son initiative est jugée nécessaire.
«La ‘War Room’ fonctionnera en amont d’événements majeurs et elle est toujours en place», a écrit sur Twitter Guy Rosen, vice-président de Facebook, chargé des produits. «Elle était efficace pour notre travail lors des élections au Brésil et aux Etats-Unis et c’est pourquoi elle va être développée et non démantelée», a-t-il poursuivi.
Agents étrangers
Selon Facebook, une autre équipe, créée plus tôt cette année et opérant séparément, prémunit en permanence contre toute tentative de mauvais usage ou de fraude sur le réseau social.
La «War Room» de Facebook a fait son baptême du feu avec le premier tour de la présidentielle brésilienne le 7 octobre. Elle est le centre névralgique de sa lutte contre la désinformation et la manipulation des élections par des agents étrangers.
Depuis que le groupe de Mark Zuckerberg a reconnu avoir totalement sous-estimé la manipulation de l’élection présidentielle américaine de 2016 via les réseaux sociaux, Facebook a mis les bouchées doubles sur le sujet et n’en finit plus de détailler tout ce qu’il met en oeuvre pour détecter les activités malveillantes destinées à attiser les fractures idéologiques ou à tromper les électeurs.
(nxp/ats)
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